Ma peinture intègre une recherche sur la nature de l'image. Nature que nous sommes incapables de localiser. Dès que nous essayons de la saisir, elle nous échappe. Elle semble aussi éphémère autant qu'une bulle de savon, qui, lorsqu'on la touche, éclate. Comment la transmettre alors et comment être sûr qu'elle apparaîtra aux autres, comme elle m'apparaît ?
Un plan d'eau miroitant le ciel et faisant transparaître le monde aquatique, rempli de nénuphars. C'est un tapis de fleurs qui s'est construit en relation avec plusieurs éléments physiques (la terre où sont ancrées les racines, l'eau qu'elles traversent et sur laquelle elles flottent pour s'épanouir dans l'air en photosynthèse avec le feu du soleil).
"L'image de la nature de l'image" est un jeu de mot qui rassemble "l'image de la nature" et "la nature de l'image". En observant la nature pour la peindre, j'ai remarqué que je regardais plus une image dans mes pensées qu'une réalité devant moi. En soliloque, un bavardage mental a commencé: de quoi est-elle donc faite, cette image en nous, que nous expérimentons quotidiennement sans nous en rendre compte? Nous vivons cette image en nous-mêmes et croyons à une réalité qui n’est qu’une apparence issue de notre projection mentale.
Cette vue d'atelier du peintre montre bien que l'homme est un être "multi-tâches". 😉
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